Epaule douleur capsulite huile essentielle

Capsulite rétractile ou épaule gelée : comment soulager avec les huiles essentielles ?

Cette affection de l’épaule, même si elle reste bénigne, correspond à une impasse thérapeutique. Son étiologie est mal connue et son traitement par la médecine conventionnelle est insatisfaisant. Les huiles essentielles tant par leur niveau d’action pharmacologique que par leurs propriétés énergétiques apportent du réconfort et une accélération de la temporalité de guérison. Capsulite, inflammation et rétractation

La capsulite est une inflammation de la capsule articulaire de l’épaule. Elle correspond à la rétraction progressive de l’ensemble des ligaments qui soutiennent l’articulation de l’épaule, appelé « capsule ». Cette pathologie est souvent unilatérale mais peut toucher les deux épaules l’une après l’autre. Elle peut faire suite soit à un traumatisme physique, mais la plupart du temps elle survient sans cause apparente. Elle touche les femmes le plus souvent (entre 40 et 60 ans), elle peut s’inscrire aussi dans un contexte de choc psycho-affectif (divorce, deuil, rupture…). C’est une maladie mal maîtrisée par la médecine conventionnelle, qui régresse progressivement avec le temps. Elle peut durer de 6 mois à 2 ans. La vitesse de guérison est aléatoire, mais elle semble être accélérée par des approches de médecines complémentaires : développement personnel, kinésithérapie, ostéopathie, phyto et aromathérapie.

Symptômes de la capsulite rétractile

La symptomatologie est évolutive, handicape fortement le sujet qui souffre dans ses mouvements du quotidien (lever les bras, attacher son soutien-gorge, s’étirer au réveil…). Les douleurs ne se cantonnent pas à la région de l’épaule. Ce sont des douleurs de type neuro-végétatif qui s’irradient dans tout le bras parfois jusqu’aux doigts. Ces symptômes évoluent en trois phases :

  • Phase 1 de 1 à 4 mois : caractérisée par des douleurs intenses qui diffusent de l’épaule jusqu’au poignet et même aux doigts. Ces douleurs sont plutôt neurogènes, elles suivent les trajets des fibres nerveuses. Leur nature est aigüe voire électrique, notamment lors de mouvement brusque sollicitant l’articulation du coude ou de l’épaule. Leur intensité diminue avec des mouvements doux type rééducation par de la kinésithérapie.
  • Phase 2 de 3 à 12 mois : caractérisée par la rétraction et le raidissement de l’épaule. L’articulation se referme, le bras se replie sur le corps, et tout mouvement vers l’extérieur, le haut ou l’arrière devient très douloureux, voire impossible. L’amplitude d’ouverture du bras est largement diminuée, ainsi que la puissance de fermeture de la main. Les douleurs nocturnes perturbe la qualité du sommeil.
  • Phase 3 de 6 mois à 2 ans, caractérisée par une diminution progressive spontanée des symptômes et une augmentation graduelle de l’amplitude des mouvements.

Soulager la capsulite avec les huiles essentielles

Face à ce tableau clinique et cette physiopathologie un peu floue, les huiles essentielles aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques ostéo-articulaires ont une efficacité très médiocre. Les huiles essentielles les plus analgésiques articulaires comme celle de laurier noble, d’eucalyptus citronné ou de katafray ont cette insolence de ne pas vraiment fonctionner. Cela confirme que l’efficacité des huiles essentielles est totalement liée à leur mécanisme d’action ciblé sur la physiopathologie de la maladie, qui pour ce sujet précis de la capsulite, est mal connue. Cette étiologie semble être plutôt psycho-neuro inflammatoire plutôt que purement ostéo-inflammatoire. Pour espérer « anesthésier » les fibres nerveuses profondes douloureuses, il est nécessaire de se tourner vers des molécules au tropisme nerveux, connues par ailleurs pour leurs propriétés sédatives ou anesthésiantes. Par exemple : L’huile essentielle d’ylang ylang 3eme distillation, cette fragrance des plus aphrodisiaques et voluptueuses, utilisée pour ses propriétés psychoactives anti-dépressives et calmantes, est aussi une puissante antalgique. En synergie avec une huile essentielle de basilic tropical antispasmodique neuro-musculaire, apporte un relâchement du tissu nerveux mais aussi des muscles contracturés et responsables de la rétractation. L’huile essentielle de camomille noble allie de puissantes propriétés anti-inflammatoires percutanées tant sur le tissu osseux, que musculaire et nerveux. Par ailleurs son profil sédatif et freinateur de la transmission nerveuse, est totalement adapté au type de douleur à traiter. Pour finaliser la synergie et augmenter son potentiel antalgique, il est nécessaire d’y rajouter une huile essentielle de clou de girofle pour que dès l’application, son effet anesthésiant soulage le bras et l’épaule en souffrance.

Alléger l’état psycho-affectif par l’impact subtile des huiles essentielles

Parfois la capsulite peut s’inscrire dans un tableau psycho-émotionnel caractéristique. L’épaule est une articulation qui permet la relation au monde et à l’autre. « Je donne » et « je prends », « je me fais aider » et « j’aide » à mon tour, on « s’épaule mutuellement ». Elle communique et assure la puissance dans le geste effectué par la main (comme pouvoir débloquer un couvercle, serré un objet). Dans la capsulite, l’épaule est « gelée », cet engourdissement s’installe progressivement souvent conjointement à un ralentissement général psychique et/ou affectif. Il est souvent le reflet d’un état global de repli sur soi. Lorsqu’on se trouve « empêché » de donner, frustré de ne pas donner et aussi coupable d’avoir aidé sans avoir eu de retour, le corps se referme, pour inviter le sujet à se « concentrer » sur cette zone. Toute sa conscience est portée sur l’épaule complètement immobilisée et prisonnière, handicapant toute ouverture et accueil dans les posture du corps. Ce schéma d’auto-destruction nécessite une remise en question profonde pour un chemin de guérison accéléré. Recentrage sur qui l’on est réellement, sur ce que l’on mérite, sur ce que l’on peut apporter aux autres, et aussi acceptation des souffrances passées souvent accumulées de longues dates.
Pour toutes ces étapes à surmonter, pour pouvoir se retrouver et pour s’ouvrir de nouveau, quelques huiles essentielles sont de bons guides :

Huile essentielle myrrhe de somalie, pour pleurer, évacuer et panser ses blessures

Une oléorésine biblique s’impose pour apporter la spiritualité nécessaire pour faire bouger le corps physique en souffrance. Tel un baume, elle enveloppe, apaise et réconforte pendant qu’elle aide l’esprit à s’élever et à cheminer vers le moi profond. Elle soigne les traumas, elle cicatrise, elle connecte aussi au féminin intérieur, c’est-à-dire aux capacités d’écoute, de réceptivité, de créativité et de générosité, pour les mettre au service de son moi profond.

Se faire du bien avant de pouvoir faire du bien aux autres.

Huile essentielle de kunzea, pour retrouver sa dynamique de mouvement

L’empreinte de cette huile essentielle venue de Tasmanie est très vivifiante et profondément restructurante. Après ou pendant le travail de pacification avec l’huile essentielle de myrrhe sur les profondeurs de l’être, cette énergie du kunzea va aider à « réinsérer » le corps physique dans les sollicitations du quotidien. Elle aide la psyché à aller de l’avant pendant la « convalescence », à avoir du courage pour s’extérioriser et remettre en mouvement le corps physique. Une huile essentielle très yang et à l’ « odeur très incarnée », pour contrebalancer la spiritualité de la myrrhe et rester les pieds sur terre.

A FAIRE : Pause olfactive quotidienne

Installé confortablement assis ou allongé, procéder à une pause olfactive quotidienne avec l’une ou l’autre de ces huiles essentielles, selon l’envie et l’inspiration. Pour cela, en déposer un goutte sur une touche à sentir (ou des lunettes olfactives) et la respirer profondément pendant au moins une dizaine de minutes. Ecouter, observer vos pensées pendant la pause olfactive ainsi que votre comportement au fil des jours. Poursuivre ces pauses pendant plusieurs semaines, le temps nécessaire pour faire évoluer la psychée et le comportement, et que le corps évacue ses douleurs somatiques.

MA FORMULE CAPSULITE RETRACTILE
débloquante et apaisante

Propriétés : antalgique neuro musculaire, anti-inflammatoire, rééquilibrante neurovégétative, anesthésiante.

Indications : gestion de la douleur de la capsulite rétractile de l’épaule, ou tous types de douleurs neurogènes.

HE ylang ylang 3eme distillation
Cananga odorata
3 ml
HE basilic tropical
Ocimum basilicum
3 ml
HE camomille noble
Chamaemelum nobile
3 ml
HE clou de giroflier
Eugenia caryophyllata
3 ml
Huile végétale de noyau d’abricotQSP 30 ml
(complément jusqu’à 30 ml)

Prendre un flacon en verre teinté de 30 ml muni d’un compte-gouttes, y verser les huiles essentielles selon les quantités indiquées, en prenant l’équivalence de 30 gouttes pour un millilitre, puis compléter jusqu’en haut du flacon avec l’huile végétale de noyau d’abricot.

Appliquer une vingtaine de gouttes sur l’épaule et l’ensemble du bras, jusqu’au poignet, 4 à 6 fois par jour, au début, pendant la première semaine. Diminuer les doses et la fréquence d’application en fonction de l’amélioration et de la tolérance cutanée. Traiter seulement 5 jour sur 7.

PRECAUTIONS D’UTILISATION : Cette synergie contient plusieurs huiles essentielles irritantes voire dermocaustiques. Leur dilution dans l’huile végétale améliore leur tolérance mais l’application quotidienne de cette synergie peut amener au fil du temps des réactions d’intolérance (type peau granuleuse et qui démange). Dans ce cas, il est conseillé de stopper les applications pendant quelques jours le temps que la peau retrouve son intégrité.

CONTRE-INDICATIONS : femme enceinte et allaitante, enfant de moins de 10 ans, allergie ou intolérance.

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