Asthme et huiles essentielles

Les huiles essentielles de l’asthme, savoir traiter sans danger

La pathologie asthmatique est fréquente  dans la population et touche même bon nombre de bébés. Elle s’inscrit très souvent dans un contexte pathologique plus large que l’on nomme le terrain atopique. Il se caractérise par des états fragilisés des épithéliums ayant un rôle d’interface comme les poumons, la peau ou bien même les intestins. Selon l’âge, la zone inflammatoire changera. Le bébé sera perturbé par des coliques et des intestins irrités, en grandissant c’est sa peau qui s’enflammera avec l’apparition de plaques d’eczéma plus ou moins invalidantes, et par la suite le syndrome évoluera vers la pathologie asthmatique.

Des voies respiratoires sensibles à toutes les molécules volatiles

Beaucoup de médecins pneumologues et allergologues n’aiment pas les huiles essentielles. S’ils ont raison d’être méfiants par rapport à la volatilité des molécules aromatiques, ils ont tord par contre de penser que les huiles essentielles ne se résument qu’à un danger pour le sujet souffrant d’asthme. Un protocole établi par un aromathérapeute avisé, destinés à traiter l’asthme a des effets fulgurants d’efficacité. En l’espace de quelques semaines, le niveau inflammatoire de la muqueuse pulmonaire diminue, les bronches se relaxent et la capacité respiratoire s’améliore de manière significative.

Précautions d’utilisation des huiles essentielles pour le sujet asthmatique

Par contre, la fragilité des bronches et leur état de constriction sont des sources d’hyperréactivité respiratoire. Un sujet asthmatique peut décompenser une crise en respirant un simple parfum. La volatilité des molécules aromatiques représente une menace certaine qu’il faut maîtriser. Il est vivement déconseillé de diffuser des huiles essentielles dans une maison où habite un sujet souffrant d’asthme quelque soit son âge. Comme il est vivement déconseillé d’utiliser des compositions parfumées (parfums ou désodorisant d’intérieur). L’utilisation d’huiles essentielles devra se faire par des applications sur les pieds couplées à des suppositoires aromatiques conseillés par un aromathérapeute. Ces synergies traitantes ne devront pas comprendre d’huiles essentielles trop expectorantes ni trop oxygénatrices, comme celles contenant un trop fort pourcentage de 1,8 cinéole.

Cas particulier de l’asthme allergique

Les sujets présentant un terrain sensible aux divers sources d’allergènes, comme les pollens, la poussière, les acariens ou bien encore les poils d’animaux peuvent exprimer des symptômes respiratoires et ORL comme une toux irritative, des rhinites chroniques ou encore des conjonctivites récidivantes. Dans les cas extrêmes d’hypersensibilité bronchique, de l’asthme allergique peut même s’installer avec un état de constriction et d’inflammation bronchique persistant au niveau pulmonaire. L’ensemble des conseils pour lutter contre l’asthme sont bien sûr utiles, mais pour aller plus loin, il peut être intéressant (en plus des mesures d’éviction des allergènes) de côtoyer les huiles essentielles anti-histaminiques. L’article « Allergies saisonnières : les huiles essentielles face aux pollens et allergènes » est un très bon complément d’informations.

Liste des huiles essentielles contre-indiquées en cas d’asthme

  • Surtout : Eucalyptus globulus et radié, Romarin à cinéole, Menthe poivrée
  • Prudence avec : Ravintsara, Niaouli, Myrte vert
  • A lire cet article, si vous avez du mal à vous y retrouver avec toutes les huiles essentielles d’eucalyptus.

Liste des huiles essentielles à privilégier pour le sujet asthmatique

  • Toutes les huiles essentielles oxygénatrices très douces comme celles de conifère et en particulier : pin Patagonie, sapin de Sibérie
  • Les huiles essentielles détersives et anti-allergique : iary, estragon
  • Les huiles essentielles relaxantes bronchiques : myrte rouge, pin Patagonie, Sapin de Sibérie, petit grain bigaradier ou clémentinier
  • Les huiles essentielles stimulantes immunitaires et antibiotiques : tea tree, thym à linalol
  • Les huiles essentielles anti-inflammatoires et surtout : katafray, camomille allemande, tanaisie annuelle et camomille noble
  • Les huiles essentielles relaxantes neurovégétatives : petit grain bigaradier ou clémentinier, camomille noble, lavande fine
  • Les huiles essentielles bronchodilatatrices : Khella
  • Une huile essentielle antiasthmatique et expectorante douce incontournable : Hysope couchée

MA FORMULE
Anti-asthmatique

Propriétés : antiasthmatique, expectorante, détersive, antibiotique, relaxante nerveuse et bronchique, bronchodilatatrice.

Indications : prévention de la crise d’asthme, terrain congestif bronchique (asthme, bronchite asthmatiforme).

Ces conseils ne se substituent pas à une consultation médicale ni à un traitement allopathique antiasthmatique. Ils s’associent aux traitements de fond et de crise et permettent d’améliorer l’efficacité de ces médicaments, de diminuer l’hyperréactivité bronchique et d’augmenter la vitalité et l’immunité générale du sujet asthmatique affaibli. Une voie rectale avec des suppositoires (à une formule personnalisée) est vivement conseillée en complément.

HE hysope couchée Hyssopus officinales decumbens1 ml
He khella Ammi visnaga1 ml
HE petit grain bigaradier Citrus aurantium aurantium rf1 ml
HE katrafay Cedrelopsis grevei1 ml
HE estragon Artemisia dracunculus1 ml
HV noyau abricotQSP 30 ml

Mode d’utilisation : appliquer sur la voute plantaire matin et soir selon l’âge, en cure de 3 semaines. Si la sensibilité aux parfums n’est pas trop grande les applications peuvent être faîtes dans le dos.

  • 6 mois à 30 mois : 5 à 7 gouttes
  • 30 mois à 7 ans : 7 à 10 gouttes
  • A partir de 7 ans et pour les adultes, 10 à 20 gouttes selon l’âge

En cas de crise, peut être appliqué 3 à 4 fois dans la journée.

PRUDENCE : En cas de peau eczémateuse ou réactive, déposer cette synergie systématiquement sur la voute plantaire.

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